Si pour la majeure partie des cas, l’on associe la mode à la féminité et ses artifices, il faut prendre conscience que la mode masculine existe depuis belle lurette. Actuellement, avec l’influence de la technologie moderne, la mode masculine occupe plus de place qu’auparavant. Découvrez l’histoire intéressante de ce sujet peu abordé.

Un homme à la mode avant le XIXe siècle

Avant le XIXe siècle, les hommes ne se disaient pas « être à la mode ». La mode masculine était une véritable histoire de caste, de classe et était plus dans la façon d’être que dans les accessoires. Les hommes « à la mode » ont presque tous un titre ou approchent de prêt les hommes connus (grands compositeurs, écrivains, etc.) Ils sont ceux qu’on appelle des gentils hommes dans l’âme, élevés et éduqués d’une certaine manière. Ils avaient une coiffe toute blanche et s’habillaient tous aussi bien que les princes et les ducs. Voir un homme en colon était courant à leurs époques et n’avait rien d’ambiguë.

La mode masculine du XIXe siècle jusqu’à nos jours

Depuis 1800, le style masculin a changé. La mode masculine est partie des colons et des froufrous, des couleurs bleu et rouge pour se pencher sur ce qu’on appelle aujourd’hui une tenue classe et pour des couleurs plus sobres. L’évolution a surtout débuté en Angleterre, l’appellation de « gentil homme » disparaît et les gentlemen se font connaître. La perruque et le teint pâle sont remplacés par le costume trois pièces et la montre attachée d’une chaîne en or. Après les guerres du XXe siècle, dès les années cinquante, le tee-shirt du soldat et le pantalon de travail commencent à se répandre dans tous les pays. Ces nouvelles tenues sont démocratisées par les stars Hollywoodiennes. C’est ainsi que commence l’apparition de tous les autres styles. Le style hippie et le style punk apparaissent dans les années soixante-dix qui viennent tous les deux d’Amérique. Dans les années quatre-vingt, le sportswear de couleurs vives devient le meilleur moyen de s’habiller avec confort tout en restant branché. Puis, à partir des années 2000, les phénomènes sont plutôt nouveaux. Des vêtements ont des marques visibles, d’autres non. Le temps évolue et arrive à notre époque où les baggys, slims et les destroys occupent toute la place pour un look plus décontracté.